– Apportez votre ordonnance et l’ensemble des examens faits depuis le début de votre grossesse : échographies, prises de sang, courriers médicaux. Ces éléments permettront d’orienter au mieux l’examen et de vous proposer la prise en charge la plus adaptée.
– Échographies du 1er trimestre et échographies pelviennes : buvez une petite bouteille d’eau ½ heure avant l’examen (50cl) et gardez votre vessie pleine, cela facilite la bonne visualisation du pelvis !
– Échographie des 2ᵉ et 3ᵉ trimestre il vaut mieux avoir la vessie vide pour cet examen, pensez à vider votre vessie avant de rentrer en salle d’échographie.
– Ne mettez pas de crème anti-vergeture ni d’huile sur votre ventre la semaine qui précède votre échographie. En effet, les crèmes et l’huile limitent le passage des ultrasons et votre bébé serait moins bien visible.
– Ne venez pas à jeun, mangez et buvez normalement avant de venir.
– Port du masque obligatoire.
– En raison de la pandémie de Covid-19, un seul accompagnateur pourra assister à votre échographie.
Non, l’échographie est une technique d’imagerie par ultrasons qui ne présente absolument aucun danger ni pour vous ni pour votre bébé.
Non, mangez normalement avant les échographies.
Non, même avec quelques jours de retard, il vaut mieux réaliser l’examen échographique recommandé plutôt que d’attendre le suivant. Appelez le secrétariat, un rendez-vous vous sera rapidement donné.
La question doit être posée à votre gynécologue ou votre sage-femme, mais vous pouvez, en attendant de le voir en consultation aller sur le site du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes ( CRAT )
Un examen échographique sans anomalie décelée permet de rassurer, mais ne permet pas d’affirmer la normalité.
En effet, malgré les performances de l’échographie, certaines anomalies peuvent être présentes et ne pas être dépistées. De même, certaines maladies peuvent se manifester qu'après la naissance.
Ces cas sont heureusement rares.
La Conférence Nationale de l’Echographie Obstétricale et Fœtale (CNEOF) a défini pour chaque échographie des objectifs clairs afin de s’assurer d’un dépistage optimal et harmonieux sur l’ensemble du territoire.
1er trimestre : Elle permet de s’assurer de la date du début de grossesse, du nombre de fœtus et d’effectuer un premier bilan morphologique. C’est également lors de cette échographie que la mesure de la clarté nucale est effectuée. Cette mesure s’intègre dans le dépistage combiné du 1er trimestre de la trisomie 21.
Cette première échographie est toujours un moment émouvant, c’est une première rencontre avec votre bébé que vous découvrez et voyez bouger, alors que vous ne le sentez pas encore.
2ᵉ trimestre : c’est le moment idéal pour s’assurer du bon développement des organes de votre bébé, de sa vitalité au travers de ses mouvements et de la quantité de liquide amniotique. À partir de ce stade, votre bébé a bien grandi et il est difficile de le visualiser en entier. Si la position du bébé le permet, une visualisation en 3D vous permettra d’avoir une première image de son visage.
3ᵉ trimestre : cette échographie est importante pour s’assurer de la bonne croissance, de l’aspect des organes et de la position de votre bébé à l’entrée dans le dernier trimestre.
La trisomie 21 est une anomalie caractérisée par un chromosome 21 surnuméraire .
Sa fréquence est de 0,3 % des grossesses et augmente avec l’âge maternel.
Elle est responsable d’un retard mental variable, et d’anomalies morphologiques : épaississement de la clarté nucale à l’échographie du premier trimestre, anomalies cardiaques, et digestives pour les plus fréquentes, mais ces anomalies échographiques ne sont pas toujours présentes.
Le dépistage combiné : il tient compte de la clarté nucale de l’embryon mesurée par l’échographie au premier trimestre de la grossesse , de l’âge de la patiente et de l’analyse biochimique du sérum maternel effectuée par un laboratoire agréé.
Le laboratoire évalue un risque statistique de trisomie 21.
Le risque est considéré comme élevé s’il est supérieur à 1 / 51 et intermédiaire s’il est compris entre 1 /51 et 1 /1000.
Ce dépistage n’est pas réalisé pour les grossesses gémellaires pour lesquelles une prise de sang : le DPNI vous sera proposé.
Si le risque donné par les marqueurs sériques du 1er trimestre est supérieur à 1/ 51 ou si la clarté nucale mesurée à l’échographie du 1er trimestre est supérieure à 3,5 mm, le gynécologue ou la sage-femme pourra proposer de réaliser une amniocentèse pour pratiquer un caryotype fœtal.
Si le risque est compris entre 1/51 et 1/1000, un Diagnostic Prénatal Non Invasif (DPNI) vous sera proposé : il s’agit d’une simple prise de sang.
Aucun de ces examens n’est obligatoire : le rôle du médecin ou de la sage femme est de vous informer des examens qui vous sont proposés : vous êtes libres de les refuser.